Post de DIDIER DOUZIECH

DU RAPPORT COPERNICUS 2023 SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MANAGEMENT DE TRANSITION Encore une fois nous sommes dramatiquement avertis des effets dévastateurs du changement climatique, cette fois-ci par un organisme de l'UE, par son rapport Copernicus sur les résultats de 2023 : hausse des T° sur terre et de la mer, été de contrastes, effets sur la santé, incendies, + de pluie, - de neige : https://lnkd.in/eZjttbzh Et pendant ce temps, à l'image de son marché, le monde économique, la profession du #managementdetransition (MdT) reste dans sa grande majorité dans le business as usual, avec un peu de vert. En faisant ce constat auprès du dirigeant d'un acteur majeur de cette profession, je me suis entendu dire que pour relancer la sensibilisation sur le MdT à Impact, je devrais renouveler le message, ou laisser la place à d'autres pour s'exprimer ou me taire pendant quelque temps … LE MESSAGE, je l'ai renouvelé fin 2023, en mettant en avant la nouvelle et très grande opportunité de développement de nouvelles activités pour notre profession qu'apporte la CSRD. Cette directive européenne oblige, pour commencer, les 50 000 plus grandes entreprises européennes à s'impliquer dès 2024 dans la construction d'une stratégie RSE opérationnelle, vérifiable, comparable et adossée à la taxonomie européenne. Une démarche qui a tout intérêt à être menée par des managers professionnels de la transformation, opérationnels et formés sur ces sujets. Managers et entreprises de MdT (EMT) formez vous pour être à la hauteur de ces opportunités ! LAISSER LA PLACE A D'AUTRES. Pas de pb, je ne demande pas mieux que de partager la promotion d'un MdT à la hauteur des enjeux de ce début du 21e siècle. Mais je comprends qu'il soit difficile à des représentants d'EMT et à des managers de défendre des positions telles que je les présente ici dans un marché qui n'est globalement pas demandeur. Il faut bien vivre ! 🔸Quel manager osera dire aux EMT : avoir un label RSE tout en offrant des services de mission à impact négatif n'est pas responsable ou, proposer des fresques du climat aux managers c'est bien, mais insuffisant ? 🔸Quel manager ou représentant d'EMT osera dire à son client : je refuse d'accepter cette mission à impact social négatif sans justification économique valable ? Réponses en commentaire bienvenues. ME TAIRE. Non ! 🔹Fort du nombre croissant de managers de transition qui veulent donner du sens à leur métier en voulant rejoindre IMWI Association de managers de transition à Impact, plus d'1/jour actuellement, 🔹fort de ma 5ème mission à Impact d'affilée en cours, 🔹en soutien des individus au sein d'EMT qui veulent donner aussi du sens à leur métier 🔹et parce que notre profession, comme son nom l'indique, devrait être un levier majeur des transitions écologiques et sociales dont notre société a vitalement besoin … … je commence plutôt à hausser le ton. Ces propos n'engagent que moi.

LE MANAGEMENT DE TRANSITION SERA-T-IL AU RENDEZ VOUS DU TOURNANT DE L'HISTOIRE ÉCONOMIQUE ?   50 dirigeants d'entreprises industrielles se lancent en ce printemps 2024 dans une convention des entreprises pour le climat et rejoignent le millier de dirigeants qui sont déjà engagés dans ce parcours de transformation de leur entreprise orientée vers l'économie régénérative.   600 élèves, anciens étudiants et membres du personnel scientifique de Polytechnique ont écrit une lettre à la direction de l'école pour dénoncer ses partenariats avec des entreprises liées aux énergies fossiles. Les tensions montent au sein de X. Ce mouvement vient compléter ceux d'autres grandes écoles engagées dans ce sens depuis plusieurs années.   15 000 entrepreneur·e·s ont adhéré à Impact France et démontrent qu’un autre modèle d'entreprise est possible pour mettre l'impact au cœur de son activité et changer la norme de l'économie. Impact France se positionne en rival du MEDEF et vise 50000 entreprises membres d'ici 2027.   En réaction … 🔸 aux crises environnementales, 🔸 à la prise de conscience grandissante de la population, en particulier les jeunes hautement diplômés, 🔸 et à la montée en exigence de la réglementation, en particulier actuellement la mise en application de la Corporate Sustainability Reporting Directive (#CSRD) … le monde économique bascule vers le changement des business models, à la recherche d'Impact positif sur le plan social, sociétal et environnemental et, pour les plus avancés, en vue de régénérer la vie. La profession du #managementdetransition a tout intérêt d'être un fer de lance de cette transformation : 🔹 car la transformation des entreprises c'est son métier, il y a donc un champs énorme d'opportunités qui s'ouvre, mais qui demande de l'anticipation au niveau de la formation des apporteurs et des exécutants de mission 🔹 car les besoins de montée en compétence des managers dans les entreprises sont immenses et le manager de transition a l'avantage d'avoir le temps de se former en intermission et de pouvoir s'enrichir de mission en mission plus qu'un manager ordinaire. IMWI Association de managers de transition à Impact, le démontre par 🔶 les nombreuses formations en cours de ses membres en intermission sur la transformation durable des entreprises, la CSRD, l'économie régénérative, etc … 🔶 les missions à Impact en cours de ses membres : développement de stratégie RSE, mise en application de la CSRD, rapatriement de production en France, direction générale et coaching d'une organisation traumatisée, direction d'une entreprise sociale et solidaire, direction d'un site de valorisation énergétique de déchets, mission de réduction des gaspillages alimentaire par la foodtech, etc … Image de Peter Schmidt de Pixabay

COMMENT PASSER DE LA MEFIANCE A LA CONFIANCE ?  Les changements de manager, d'organisation ou de process, les organisations matricielles, les conflits historiques interpersonnels ou interentreprises sont autant de contextes propices à la MEFIANCE.   MEFIANCE qui provoque interprétation erronée, critique, emportement, opposition et manipulation. Ce qui freine ou bloque les conduites de changement et réduit la performance.  Pour contrer cela, il faut, à chaque obstruction ou incident, ouvrir le dialogue pour clarifier, provoquer les interrogations, inciter à accepter la différence et l'imperfection et construire petit à petit la CONFIANCE. Et si ce dialogue se traduit par un manque de clarté, un sentiment d'injustice ou la perception d'une situation gravement anormale chez ses interlocuteurs, alors il faut sereinement s'attaquer au problème afin d'arriver à une situation la plus claire, juste et acceptable possible et construire ainsi la CONFIANCE.  Enseignement tiré de mon expérience de 17 années de management de transition à Impact (IMWI Association ) Et vous, êtes vous dans la MEFIANCE ou dans la construction de la CONFIANCE ?  Images de Gerd Altmann et Oleksandr Pidvalnyi de Pixabay 

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE, A IMPACT EN TANT QUE MANAGER Être « à Impact » en tant que manager, consiste à travailler à la performance autant économique que sociale, sociétale et environnementale de son organisation, ainsi qu’à sa résilience. Par rapport à cette approche, on peut être, de mon point de vue, soit PURISTE, soit dans le BUSINESS AS USUAL, soit dans le BUSINESS AS USUAL VERT, soit dans un positionnement INTERMÉDIAIRE. Être PURISTE consiste à : 🔹travailler dans une organisation qui a de l'Impact positif comme défini en introduction, 🔹se former pour à être à la pointe et faire monter en compétence son équipe dans ce domaine 🔹et avoir un comportement exemplaire sur ces sujets, en particulier vis-à-vis de ses collaborateurs. Par exemple, travailler dans une entreprise sociale et solidaire ou dans le secteur des énergies renouvelables, avec une réelle contribution aux objectifs de l'organisation, sur le plan personnel et à travers son équipe.   Le positionnement BUSINESS AS USUAL consiste à ignorer ou rejeter cette vision de l'impact positif. Etre un manager de type BUSINESS AS USUAL VERT consiste à 🔸travailler dans une organisation où les impacts négatifs sur les plans sociaux et environnementaux ne sont pas ou peu pris en compte, 🔸fermer les yeux sur les pratiques de type "green washing" et "social washing" de son organisation, 🔸afficher un engagement social ou écologique et mener des actions positives dans les domaines sociaux, sociétaux ou écologiques, 🔸 tout en faisant le contraire lorsqu'on y trouve un intérêt ou lorsqu'un comportement responsable serait trop contraignant, 🔸 au risque que ces contradictions deviennent intolérables pour de plus en plus de ses présents et potentiels partenaires, collaborateurs, clients, financeurs et propres membres de sa famille.   Par exemple, contribuer par son travail à la surconsommation du grand public tout en communiquant la politique RSE de son entreprise, habilement mise au point par sa direction de la communication. Le positionnement INTERMÉDIAIRE consiste à : 🔹travailler dans une organisation de type BUSINESS AS USUAL (VERT), tout en éclairant ses collègues et sa direction avec habileté sur les aspects inéluctables de l’Impact et sur ses avantages, 🔹se former pour à être à la pointe et faire éventuellement monter en compétence son équipe dans ce domaine, 🔹avoir un comportement exemplaire sur ces sujets, en particulier vis-à-vis de ses collaborateurs, 🔹avoir une activité contribuant significativement à développer l'Impact positif auprès des parties prenantes de son organisation, 🔹au risque d'être incompris par les puristes et les partisans du business as usual (vert). Par exemple, développer le bien-être de ses collaborateurs dans une entreprise où sévit un niveau de stress important. Et vous, où vous situez-vous ? Voyez-vous un 5ème positionnement ? Image de Chris Reading de Pixabay

ÊTRE OU NE PAS ÊTRE, A IMPACT DANS LE MANAGEMENT DE TRANSITION  Être « à Impact » en tant que manager de transition, ou associé ou employé d’une Entreprise de Management de Transition (EMT), consiste à travailler à la performance autant économique que sociale, sociétale et environnementale des entreprisee dans lesquelles on intervient, ainsi qu’à leur résilience.  Par rapport à cette approche qui représentait 4,5 % du marché fin 2023 d’après le baromètre de France Transition, on peut être, de mon point de vue, soit PURISTE, soit dans le BUSINESS AS USUAL, soit dans le BUSINESS AS USUAL VERT, soit dans un positionnement INTERMÉDIAIRE.  Être PURISTE consiste à :  🔹 se former pour à être à la pointe dans ce domaine,   🔹 ne se consacrer qu’à des missions à Impact, au risque de ne trouver que difficilement des opportunités,   🔹 et ne sélectionner que des partenaires (les EMT pour un manager, les managers pour une EMT) engagés dans l’Impact, au risque de limiter son activité.   Par exemple, en tant que directeur achats de transition, ne réaliser que des missions achats responsables.  Le positionnement BUSINESS AS USUAL consiste à ignorer ou rejeter cette vision du management de transition.  Etre dans le BUSINESS AS USUAL VERT consiste à   🔸  afficher une politique RSE, éventuellement être labélisé RSE,  🔸  mener des actions dans les domaines sociaux, sociétaux ou écologiques   🔸  tout en ne se privant pas de toute opportunité de réaliser des missions à impact négatif sur les plans cités ci-dessus,  🔸  au risque que ces contradictions deviennent intolérables pour de plus en plus de ses présents et potentiels partenaires, collaborateurs, clients, financeurs et propres membres de sa famille.  Par exemple, en tant qu’EMT, promouvoir au même niveau les missions à Impact et de développement de la fast fashion.   Le positionnement INTERMÉDIAIRE consiste à :  🔹 aussi se former pour être à la pointe dans le domaine de l’Impact,   🔹 fréquenter des partenaires du BUSINESS AS USUAL (VERT), tout en les éclairant avec habileté sur les aspects inéluctables de l’Impact et sur ses avantages  🔹 et accepter des missions sans enjeu Impact, tout en les enrichissant pas à pas de dimensions sociale, sociétale et/ou environnementale.   🔹 au risque d'être incompris par les puristes et les partisans du business as usual (vert).  Par exemple, orienter une mission de diversification commerciale vers le développement dans des marchés bas carbone. Et vous, où vous situez-vous ?  Voyez-vous un 5ème positionnement ?    Image by 18121281 from Pixabay 

8 MILLIONS D'EMPLOIS CONCERNES PAR LA TRANSITION ECOLOGIQUE. QUID DU MANAGEMENT DE TRANSITION ? D'après le gouvernement français en six ans 8 000 000 d'emplois vont soit disparaître, soit être créés, soit voir leurs compétences fortement renouvelés afin d'adapter le pays à l'inéluctable transition écologique (1).   Ce changement de paradigme s'applique en particulier à l'encadrement qui, toutefois, ne peut que difficilement mener de front son travail, la formation et l'intégration dans ses métiers des nouvelles techniques, méthodologies et règlementations liées à cette transition.   En effet, en parallèle à la continuité de leurs activités, les managers doivent y intégrer des notions de décarbonation, résilience climatique, prévention de la biodiversité, économie circulaire, transformation digitale responsable, reporting extra financier, etc …   Dans ce contexte, les managers de transition à Impact - qui profitent de leur alternance d'intermissions et de missions pour se former sur ces sujets et mettre en pratique leurs nouvelles connaissances - ont un rôle majeur à jouer dans la transition écologique, mais aussi sociale, des organisations. Ils conseillent et prennent en main opérationnellement les transformations nécessaires, par exemple développer une politique d'achats responsables, mener une transformation digitale responsable ou réduire les risques psychosociaux.   La profession du management de transition (MdT) sera-t-elle au rendez vous ?    Le Pôle Impact de FRANCE TRANSITION, un groupe de travail de la fédération française du MdT réunissant les représentants d'une dizaine de ses membres, entreprises de MdT (EMT) et associations de managers dont IMWI Association y travaille. Il propose aux EMT et managers un parcours de sensibilisation et formation au MdT à Impact afin de faire monter en compétence la profession dans le domaine de la RSE. Et il met au point des méthodes de commercialisation de missions de MdT à Impact.   (1) : https://lnkd.in/dmxWUZfd. Image d'Helexia Agri

EN QUOI "MANAGER DE TRANSITION A IMPACT" EST IL UN METIER EPANOUISSANT ? Il nécessite … 🔸️d'être un manager de transition aguerri : expérimenté, orienté résultat, très adaptable, bon communicant, 🔸️ d'avoir au moins une expertise Impact : transformation durable d'entreprise, décarbonation, prévention des risques psychosociaux, green IT, etc … 🔸️d'avoir une grande capacité de conviction pour convaincre les décideurs, 🔸️ou une grande habilité pour transformer pas à pas une mission à objectif purement économique en mission à Impact aussi sur les plans social, sociétal et/ou environnemental.   Une fois ces conditions remplies, c'est un métier … 👉 riche de challenges à relever, pour embarquer les parties prenantes dans une transformation responsable de l'entreprise, 👉 passionnant par l'engagement des équipes que provoquent des projets à impact positif, 👉 épanouissant par le sens à notre vie que nous nous procurons.   Exemple vécue … 🔸️débarquer à la tête d'une organisation (une entreprise, un département) en difficulté, 🔸️se mettre à l'écoute des parties prenantes, 🔸️co-construire avec son équipe un projet visant à développer la performance globale de l'entreprise, c’est-à-dire sur les plans économique, social, sociétal et environnemental, 🔸️mettre en œuvre le projet en insufflant de l'intelligence collective. Et ainsi … 👉 remobiliser et provoquer l'enthousiasme parmi le personnel, 👉 satisfaire les clients de l'organisation, 👉 combler le donneur d'ordre au-delà de l'objectif économique initial, 👉 passer le relai à un manager en CDI de façon à perpétuer les impacts positifs et en permettre d'autres, 👉 se faire un retour d'expérience afin de s'enrichir pour les prochaines missions 👉 et être rappelé par le donneur d'ordre quelques années plus tard pour recommencer 😊   Voilà comment nous nous épanouissons chez IMWI Association de managers de transition à Impact.   #managementdetransition #impactpositif Image par Gerd Altmann de Pixabay

Il est un domaine où le management de transition devient incontournable pour les entreprises : https://lnkd.in/eVZaZPGe

EN QUOI "MANAGER DE TRANSITION" EST IL UN METIER FORMIDABLE ? Il nécessite 🔸️d'avoir le profil adapté (expérimenté dans le domaine choisi, orienté résultat, très adaptable, bon communicant) 🔸️et d'être efficace commercialement et il est préférable 🔸️d'accepter de ne pas toujours voir le résultat de ses actions 🔸️de ne pas trop s'attacher aux personnes fréquentées en mission, 🔸️et de vivre sereinement le fait que le salaire ne tombe pas toujours à la fin du mois. Une fois ces conditions remplies, c'est un métier 👉 synonyme de liberté de choisir au rythme que l'on veut des nouveaux rôles et environnements 👉 qui permet de vivre intensément et d'une façon détachée des missions professionnelles variées, 👉 de n'avoir plus de chef mais des clients, 👉 de ne (presque) plus entrer dans des jeux politiques, 👉 et qui permet surtout d'avoir le temps, procuré régulièrement par les intermissions de quelques semaines à quelques mois, de s'enrichir sur les plans intellectuel, relationnel et des compétences. N'est ce pas formidable ? Or, en ces temps de multiples challenges (crises à répétition, transitions numérique, écologique et énergétique, enjeux sociaux, …) les entreprises ont besoin de managers aguerris dans tous ces domaines, en plus de la maîtrise de leur métier de base. Les dirigeants et managers en CDI ont-ils le temps de correctement se former à ces nouvelles connaissances, puis de les intégrer dans leurs activités et leurs pratiques managériales ? Sûrement pas autant qu'un manager de transition sachant gérer ses alternances de missions et intermissions pour suivre des formations adéquates, les traduire en moyens opérationnels puis les mettre en application en entreprise, de faire des retours d'expérience et poursuivre sa montée en compétence selon les principes de l'amélioration continue. Quand il applique ces principes dans le cadre du collectif d'une association de managers de transition, alors il amplifie l'efficacité de sa montée en compétence. Les membres de l'association de managers de transition à Impact Association IMWI pratiquent cela : 👉 à travers un parcours d'initiation à 12 compétences Impacts, 👉 par des retours d'expérience entre membres, 👉 par des partages d'informations sur les formations suivies, 👉 et par des comités de suivi qui permettent à des managers d'être soutenus en mission par des pairs, en particulier dans le cas de mise en pratique de nouvelles compétences. #managementdetransition #impactpositif Image de Tung Lam par Pixabay